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…C’est à Gand, forcément, que ça se passe, indépendamment de tout jeu de mot pourri.
Gand qui m’accueille, semble-t-il, à chaque période de (re)construction, et où je retrouve mon chemin dans des rues où je n’ai jamais mis les pieds comme si j’y avais toujours habité. Probablement qu’il y a là quelque chose à méditer, mais ce n’est pas l’objet.

Vérifier, donc, que la mécanique fonctionne toujours. Traverser la ville sous la pluie pour assouvir un caprice au goût d’épices, la retraverser dans l’autre sens en se brûlant les mains sur le carton trop chaud. Répondre en anglais aux questions en néerlandais, sans l’ombre d’une hésitation. Sourire toute seule.
Et puis ensuite, s’engouffrer dans la demi-obscurité, laisser le corps guider, se coller contre la scène sans avoir à réflechir, retrouver sa place comme par réflexe, devant mais pas tout à fait au centre, on voit mieux sur le côté.

Et c’est reparti, comme si ça ne s’était jamais arrêté, ou peut-être même mieux que si ça ne s’était jamais arrêté. Après cinq ans un peu étouffées, les cordes se remettent à vibrer de concert.

Alors enfin on peut reprendre la route pluvieuse avec le sourire qui ne veut plus partir et le coeur qui a doublé de volume, portée par la satisfaction que la machine marche toujours, qu’il suffit de.

Et juste comme ça, après des tours, des détours et des retours ratés, quelques années de fuites en avant et de faux-fuyants, un peu en avance sur Halloween, les Monstres sont de retour.

Life goes on, it’s true,
Lately, I miss you
Lately’s all I know,
Lately’s all I know.


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